On a découvert Michel Arbatz dans les années 90 avec son disque consacré à Robert Desnos, (ffff Télérama). Depuis, il a multiplié les expériences de théâtre musical et produit de nombreux spectacles et albums de chanson.
Jongleur de mots, funambule du sens, Raymond Devos de la chanson dans ses propres créations, selon certains, sa production scénique actuelle est essentiellement tournée vers des spectacles originaux autour des poètes. Son partenaire musical privilégié est le guitariste Olivier-Roman Garcia.
Desnos et merveilles

Ce que tout un chacun connaît du poète Robert Desnos (1900-1945), c’est peut-être La fourmi (de 18 mètres), pour l’avoir apprise à l’école, et le fait qu’il soit mort en déportation.
Sa vie comme sa poésie naviguent entre violence et fantaisie.
Desnos et merveilles, créé fin 2016, évoque à travers chansons, poèmes et anecdotes le jeune voyant surréaliste, l’écrivain voyageur à Cuba, la rencontre avec Garcia Lorca, l’amoureux fou de Youki, l’homme de radio, le Résistant. De brèves vidéos réveillent des archives inédites, photos, films amateurs, et aquarelles surréalistes.
Dans un cadre presque nu – deux cubes devant une immense toile du peintre Philippe Louisgrand qui fait office d’écran – Michel Arbatz, nous raconte la vie de Robert Desnos à travers une quinzaine de ses poèmes et chansons-phares.
Olivier Roman Garcia, (guitares, bouzouki) crée avec ses arrangements tout un environnement sonore familier ou étrange. Un hommage sur un ton très libre à un homme épris de liberté, avec ses mots explosifs.
Crédits photos : Olivier Roman F-Garcia
Distribution : Textes de Robert Desnos
Michel Arbatz Conception, musiques, voix, guitare, bandonéon
Olivier-Roman Garcia guitares, bouzouki, arrangements
Laetitia Orsini, lumières régie
Montage vidéos : Julien Cano et Sophie Brunet
Peinture : Philippe Louisgrand
Il existe une Association des amis de Robert Desnos. J’en fait partie depuis longtemps. Vous pouvez m’y rejoindre, il faut du monde pour faire vivre l’œuvre et la mémoire d’un grand poète…
Michel Arbatz
Que Lisbonne est jolie | |
Rose Sélavy |
Documentation PDF du spectacle Desnos et merveilles avec fiche technique
Chez Jeanne
Pas de pipe ni de moustache dans ce spectacle. Michel Arbatz, y raconte à travers chansons, lettres, propos tenus par Brassens et anecdotes avérées, le parcours de celui qui manqua d’être « mauvais garçon » et pour qui la découverte de la poésie devint une ouverture au monde. Même si les chansons et poèmes choisis (une vingtaine) touchent toutes les époques de Brassens, « l’histoire » se cantonne aux années de l’enfance, de l’adolescence turbulente, puis aux années de guerre et d’après-guerre où Brassens, avec une rare opiniâtreté et sans souci d’aucun confort, fera de l’amour de la vie et de l’amitié les sources de sa plume. On trouvera dans ces chansons quelques inédits, et beaucoup de surprises musicales à travers les arrangements d’Olivier-Roman Garcia qui l’accompagne sur scène.
Les lettres de Brassens à Roger Toussenot, son ami philosophe lyonnais (recueillies et éditées par Janine Marc Pezet chez Textuel) ont été le déclic de ce spectacle. Elles sont un trésor d’humanité et de culture dans cette période de l’après-guerre où Brassens crève littéralement la faim et se nourrit de lectures universelles. J’y ai découvert un homme épris du souci d’autrui, beaucoup plus complexe que celui que retient la légende, et j’ai voulu parler de sa rébellion généreuse à travers l’histoire de sa jeunesse. Le titre « chez Jeanne » rend hommage à celle qui donna à Brassens dans ces années difficiles, un nid pour sa naissance de poète.
Création décembre 2010 avec
Michel Arbatz récit, chant, guitare Olivier-Roman Garcia, guitares
Lumières : Laetitia Orsini
Quelques extraits musicaux
Comme des bras ouverts | |
Embrasse les tous | |
Les ricochets | |
Pauvre Martin | |
Jeanne |
Documentation PDF du spectacle Chez Jeanne
Quelques représentations :
2011 : Festival Brassens Vaison la Romaine (84) / Théâtre de Poche Sète (34) / Aniane (34) /Montpellier Festival Cinémed / Bastia (20) / Prunelli Fiumi d’Orbu (20)2012 : Orvault (44) / Montauban (82) / Paris Théâtre du Petit St Martin / Jouy le Moutiers (95) / Bar le Duc (55) / Festival de Sarlat (24) / Balaruc les Bains (34) / St Gély du Fesc (34) / Commercy (55)
Villon la vie

François Villon, ce nom a été donné à des collèges, des lycées, des rues, des résidences, des centres culturels, mais on ne sait pas grand chose de l’homme. C’est une voix unique, comme un Shakespeare ou un Rabelais.
Un petit étudiant du temps de Charles VII, qui vire mauvais garçon, mais qui a le don de langue, très haut, si haut que sa voix traverse six siècles. Il parle de l’amour, de la mort évidemment (il échappe plusieurs fois à la corde des pendus), des riches et des pauvres, du corps féminin avec la musique du rire et de la rébellion.
Du Testament de François Villon, poème-fleuve plein d’insolence qu’il a adapté en vers du moyen-français, Michel Arbatz tire un spectacle plein d’énergie. Il fait de ce long monologue rythmé par une quinzaine de balades chantées un vrai pari d’acteur. Olivier-Roman Garcia (guitares, bouzouki, percussions) a arrangé ces compositions dans un esprit moderne loin du cliché médiéval.

J’ai découvert Michel Arbatz à Barjac, il y a quelques années. Il chantait et disait Robert Desnos. Magnifique. Je viens de voir la première de son nouveau spectacle sur François Villon. Encore plus beau: je lui ai demandé d’y participer, même modestement. Merci, Michel, pour ce chemin qui nous relie. Bien à toi,
Jean- Louis Trintignant
« […] un style ciselé pour camper des personnages d’un réalisme cruel, des hésitations, des poses, des reprises fulgurantes, des digressions… Avec vigueur les mots sonnent et frappent, souvent chargés de double-sens. Un régal. […] Méditation mouvementée sur la vie, la mort, l’injustice, la misère et le pouvoir, mais traversée par une joie de vivre, un humour et un tonus revigorant… Catherine Polge (Vivantmag)
Crédits photos : Jean-Pierre Poget, Siu Malnis, Catherine Detrain, Chantal Bou-Hanna
Avec une incroyable énergie et une ostensible jubilation, Arbatz nous fait entendre ce texte d’une virulente ironie dont les mots remâchés nous restituent l’esprit de l’un des premiers punks de l’histoire! Eugénie Barbezat, Liberté sur parole, Radio Aligre
Distribution : Michel Arbatz, jeu, chant, guitare Olivier-Roman Garcia, guitares, bouzouki, percussions Musiques, adaptation du moyen-français, montage : Michel Arbatz avec l’amicale participation de Jean-Louis Trintignant (voix off)
Ce spectacle a déjà été donné dans de nombreuses villes de France (60 représentations jusqu’à ce jour), au « Festival du Mot » (la Charité sur Loire), au Festival Voix Vives de Sète, à Arles (Actes Sud) etc. Voir les détails de la tournée dans le dossier du spectacle. Il était à l’affiche du Festival off d’Avignon 2015.
Quelques extraits musicaux
Jean Soiffard | |
Double Ballade | |
Belle leçon aux enfants perdus | |
Ballade des langues envieuses |
Extraits d’interview de Michel Arbatz (décembre 2012) par Claude Frigara sur Radio Clapas
Documentation PDF du spectacle Villon la vie avec fiche technique
Une journée libérée par la BIP /Poêtre | 30 juillet 2016 Abbaye de Lagrasse (11) toutes les dates… |

Cinq personnages (quatre hommes et une femme) se crêpent le chignon et se rabibochent autour de cette question : à quoi sert la poésie de nos jours? Comment la dire?
On l’aura compris, c’est le prétexte pour nourrir cet affrontement avec les plus beaux textes du répertoire poétique de la BIP (Maïakovsky, Nazim Hikhmet, Neruda, Léonard Cohen, Darras, Alberti, Valérie Rouzeau etc) dans un parcours facétieux, plein de ruptures, et qui fait la part belle au rire.
Textes dits, proclamés, chuchotés, éructés, rappés, chantés, mis en pièces raccommodés, en solo, en duo, ou en chœur. D’une durée d’environ 50 minutes,ce spectacle est conçu pour être joué de façon déambulatoire dans l’espace public. Créé en 2013, avec Michel Arbatz, Charo Beltran,Marc Pastor, Julien Guill, et Patrick Vendrin (avec en alternance Marc Na et Simon-Pierre Ramon).
Rimbaud en slam


[…] S’il est un peu le gardien de la tradition d’une poésie vivante proférée par ses auteurs, on se passerait difficilement des comédiens dans cette histoire de transmission. Michel Arbatz, fondateur de la BIP à Montpellier, s’est empressé d’en donner sa version. Poêtre est une sorte de pugilat pour cinq personnages qui s’encanaillent sur la définition de la poésie et la façon de la dire, se gardant bien de trancher la question. Maiakovski et son Nuage en pantalon (« Ça ose s’appeler poète / Et carcailler tout gris comme une caille! ») y terrasse l’emphase de Hugo avant de voler lui-même en éclats devant le retour magistral du Bateau ivre en slam, consacrant définitivement Rimbaud comme l’inventeur d’une certaine vitesse. Et ainsi de suite.
« Il n’y a rien de pire qu’un comédien qui anticipe. Dire la Ballade des pendus avec une tête sinistre et une voix d’outre tombe, c’est perdu d’avance. La meilleure façon de faire apparaître un poème, c’est de tourner autour en cherchant sans cesse de nouveau ressorts » […]
Louise de Crisnay, extrait de Libération (9 mars 2013)
Quelques images de » Poêtre à la ZAT (Montpellier) |
Documentation PDF du spectacle Poêtre
Fiche technique PDF
Arbatz de A à Z | Ce spectacle est en sommeil. Il se réveille parfois à l’occasion de soirées privées en attendant un nouveau tour de chant de la plume de Michel Arbatz prévu en février 2018 |

En une vingtaine de chansons, crypto-raps, poésongs et sketches de sa plume, Michel Arbatz réunit un joyeux music-hall qui parle d’un monde déglingué, entre fureur, amour, swing et fantaisie : du Nord et du Sud qui se font la gueule, des enfants perdus de Wall-Street, des abeilles shootées aux pesticides, des vaches qu’on accuse de péter démesurément, bref, de tous ceux qui ne sont pas nés du bon côté de la ligne. Sur scène, aux côtés de Michel (guitare, bandonéon, percus) un guitariste qui n’a pas froid aux doigts, un jeune fou échappé d’Alcatraz entre Pat Metheny et flamenco : Olivier-Roman Garcia. Et entre eux, de la légèreté, des étincelles.
Créé au Festival d’Avignon 2008, avec Michel Arbatz chant, textes, guitare, bandonéon, oud, percussions et Olivier Roman Garcia guitares, mandoline, sanzas, percussions
Régie : Laetitia Orsini. Ce spectacle a été donné une soixantaine de fois depuis sa création et continue de tourner.
Un extrait vidéo du spectacle

Documentation PDF du spectacle de A à Z
Quelques représentations :
2011 Le Quesnoy (59), co-plateau avec Richard Desjardins – Charleroi (Belgique) – Massy (91) – Forum Léo Ferré Ivry (93) / Jouy le Moutiers (95) co-plateau avec Jean Guidoni / Pont de Montvert (48) – St Dizier (52) / Gignac (34) – Printival Boby Lapointe – Ormesson-sur Marne (94) / Gourdon(46)
2012 Paris – XXème Théâtre / – Limonaire/ Beaucourt (90) / Saumane (84) / Lavaur (82) / Brioux sur Bouthonne (79) 2013: La Roche sur Yon (85) – Angers (49) – Basse Goulaine (44) – Bruxelles – Fumay (08) Vecqueville (55) – St Vincent de Chatres (79) – Vertou (44) – Montpellier (34)